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(RSV)
Nouveau message des USA au duo CPT/PM : « Ce n’est pas le moment des querelles politiques 

L’assistant-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires de l’hémisphère occidental, Brian A.


L’assistant-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires de l’hémisphère occidental, Brian A. Nichols, dans un contexte de flambée de violence des gangs et de multiplication de réunions inutiles, a rappelé au duo CPT/PM que « ce n’est pas le moment de se livrer à des querelles politiques ». « Comme cela a été évoqué avec le CPT et le Premier ministre, l'heure est à l'unité nationale haïtienne dans la lutte internationale contre les gangs. Ce n'est pas le moment de se livrer à des querelles politiques. Nous soutenons fermement les efforts du Premier ministre Conille et de son cabinet pour faire avancer les priorités nationales établies par le CPT », a écrit Brian Nichols sur Twitter, lundi 21 octobre 2024.            

Le nouveau message de Brian A. Nichols intervient moins d’une semaine après celui délivré, le 16 octobre, par le principal conseiller adjoint à la Sécurité nationale des USA, Jon Finer, enjoignant le duo CPT/PM « à placer l’intérêt du pays avant celui des partis et tenir leur promesse de travailler pour tous les Haïtiens ».

L’assistant secrétaire d’état pour les affaires de l’hémisphère occidental, Brian A Nicholas a indiqué que les USA condamnent la violence des gangs dont l’objectif est de déstabiliser le gouvernement.  

« Les États-Unis condamnent fermement la violence des gangs qui se poursuit à Port-au-Prince et qui vise à déstabiliser le gouvernement », a soutenu le diplomate américain qui a salué « la mission MSS et la police haïtienne mènent des opérations conjointes et ont réussi à protéger les habitants de plusieurs quartiers, à repousser les gangs, à capturer des armes et à éliminer de nombreux membres de gangs ». « Nous soutenons le peuple haïtien, la police nationale haïtienne et la mission MSS, y compris les efforts courageux des forces kenyanes, jamaïcaines, béliziennes et bahaméennes, dans leurs efforts pour rétablir la sécurité », a dit Brian A. Nichols avant de se fendre d’un conseil et d’une mise en garde.      

« Les personnes qui cherchent à déstabiliser Haïti à des fins personnelles devraient se préoccuper davantage d'Haïti et de son peuple. Les autorités haïtiennes et internationales demanderont des comptes aux responsables », a dit le diplomate américain dont le pays a joué un rôle important, à côté d’autres acteurs locaux et internationaux dans la mise en place de cette gouvernance.    

Alors que Leslie Voltaire et Garry Conille s’écharpent, échangent des correspondances, s’adonnent à une querelle politique, les gangs, dans l’Ouest dans l’Artibonite, attaquent, tuent, brûlent et chassent des résidents de leurs communautés. Solino, l’Estère, Tabarre sont entre communautés ayant vécu des journées ponctuées de violences.     

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La police indique avoir mené des opérations et abattu des bandits. Mais la peur est revenue avec fracas dans les cœurs et dans les esprits. L’on craint de revivre les semaines infernales d’après le 29 février 2024, a appris Le Nouvelliste. Le Premier ministre Ariel Henry, appuyé par les américains, n’a pas été autorisé à revenir en Haïti. Il a été débarqué du pouvoir pour faire place à cet exécutif extra-constitutionnel, fruit de l’accord du 3 avril 2024.  

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